Survivre dans le monde sauvage
Connaissez-vous Buck, le héros de « L’appel de la forêt » ? Jack London nous propose le portrait d’un animal hors du commun que la vie n’a pas épargné.
Buck est un chien qui coule des jours heureux en Californie, à Santa-Clara. Par son croisement Terre-Neuve et Colley, il est grand, imposant et robuste. A cause de cette belle corpulence, il se fait enlever par le jardinier nommé Manoël pour être vendu comme chien de traîneau dans le Grand Nord : c’est l’époque de la ruée vers l’or.
Enfermé dans une cage, battu par l’homme, Buck comprend que « il ne pouvait rien contre un être humain armé d’une massue ». Son instinct de survie lui dicte de suivre la loi du plus fort.
Dans ce monde impitoyable, il apprend à exercer sa force : il venge Curly, son amie, tuée par un autre chien de l’attelage, Spitz. En profitant d’un moment de faiblesse de son rival, Buck l’attaque et le tue.
Le chien connaît plusieurs maîtres différents, qui ne prennent pas soin de l’attelage. Cependant, par chance, il est recueilli par John Thornton, un chercheur d’or au grand coeur, un peu solitaire comme Buck. Notre héros lui sauve la vie lors d’une partie de pêche car l’homme est tombé dans la rivière glacée. Par malheur, John est assassiné par les indiens Yeehats. Buck, fou de rage, attaque les indigènes responsables de la mort de son maître et les déchiquettent. Puis, il disparaît dans la forêt, à la tête d’une meute de loups. Les Indiens, à partie de là, le surnomme « le Chien-Esprit » .
Ce chien a vécu énormément de violence et de méchanceté mais, malgré tout, il a su se relever : survivre dans le monde sauvage où règne la loi du plus fort, protéger ses amis. C’est pour cela que tous les lecteurs admirent ce héros : il évoque le dépassement de soi.
Loann C-L 5°7